L’inadmissible se passe sous nos yeux

Suite à l’arrêt des horaires semaines nuit et WE à B3, 3 techniciens de SOITEC vont être licenciés avec quasi le minimum légal, c’est à dire 2 à 3 mois de reclassement en plus de leur préavis. Sans aucune considération de notre point de vue.

Tout ceci s’est passé pendant les vacances d’été, un hasard?

SOITEC ne leur a trouvé aucune solution de reclassement acceptable. On demande à ces personnes qui avaient organisé leur vie autour de leur travail (modes de garde d’enfants, vie personnelle……) de tout changer car la direction ne sait pas anticiper à plus de 2 mois !

Si on avait informé ces salariés de la probable suppression de leurs postes, ils seraient surement partis pendant le PDV. Nous ne pouvons pas refaire le passé mais quid de la visibilité de la direction quant à notre avenir. En effet, ces 3 techniciens avaient des postes ciblés par la GPEC il y a moins de 6 mois alors qu’en est il pour nous?

Aujourd’hui plusieurs techniciens se voient poussés dans ce type de procédure, notamment en E4, E5 & E3 avec le même chantage : changer d’horaire ou la menace du licenciement.

Demain ce sera peut être vous ! Comment faire face à ces nouvelles méthodes employées par SOITEC ?

La direction nous a avoué ne pas prendre en compte l’aspect social de ces employés lors de leurs décisions concernant le changement forcé de leur poste ou d’horaire.

Nous vous proposons 2 AG devant le portail principal de SOITEC : une durant la semaine : le 09/10 de 12h à 14h  et l’autre le week-end : le 12/10 de 16h30 à 18.00

Suite à quoi, nous déciderons tous ensemble de la suite que vous voulez apporter. Nous sommes tous concernés. Venez nombreux à ces assemblées !

La CGT-SOITEC images

2 réactions à “L’inadmissible se passe sous nos yeux

  1. Des salariés sur B3 vont subir un licenciement économique suite à la fermeture de B3 sur les équipes E3-E4-E5.
    La direction leur propose un congé de reclassement d’une durée maximale de 6 mois, le congé intègres le préavis qui est payé à 100 %, le délai restant étant rémunéré à hauteur de 65%.
    Le cabinet BPI sera mandaté pour accompagner les salariés concernés sur leur reclassement externe.
    Pour des raisons d’équité de traitement nous demandons que ces personnes bénéficient des mêmes conditions que le PDV (Plan Départ Volontaires), en effet comment peut-on envisager de donner moins vu la conjoncture économique !

    Ce qui arrive aujourd’hui à ces salariés peut arriver demain à chacun d’entre nous, et dans ce cas que souhaiterions nous ?
    La question est posée, et qu’allons nous faire maintenant pour de ne pas être licencié avec le minimum légal.
    Sommes-nous prêt à vous mobiliser, si oui comment, ….

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