Nous attendions des décisions pour le 17 mars,
nous sommes le 23 et toujours rien !
Ils nous doivent des explications sur notre avenir !
Sous l’impulsion de la CGT, le Comité d’Entreprise a déposé un droit d’alerte concernant les changements de stratégie de l’entreprise et la pérennité de nos emplois.
Le seul argument mis en avant par la direction le 17 févier (réunion CE extra) afin de nous dissuader de déposer ce droit d’alerte était qu’un Conseil d’Administration devait avoir lieu le 17 mars et nous apporter des réponses. Or celui-ci n’a jamais eu lieu… Pourquoi ? Etait-il réellement prévu ? La question reste ouverte…
Aujourd’hui, le 23 mars, force est de constater qu’aucune décision, ni même de complément d’information sur cette modification majeure d’agenda n’a été divulguée aux instances ou aux salariés, nous ne pouvons donc qu’être confortés dans notre choix.
Par le biais de ce droit d’alerte, nous allons sommer la direction de répondre à nos questions et d’intégrer le CE à ses prises de décision par l’intermédiaire de l’expert du CE. Des entretiens vont d’ailleurs débuter ces prochains jours pour échanger sur la nouvelle stratégie dans le cadre de la procédure en cours.
Nous espérions que le changement de gouvernance entraînerait plus de clarté et de transparence. Mais malheureusement ce n’est pas encore le cas, les salariés, depuis maintenant deux mois, ont de plus en plus de mal à se projeter et pour certains, se retrouvent dans une situation de mal-être profond. Le fait de leur faire miroiter des pseudo-informations de mois en mois ne fait qu’accentuer leur état de stress. Nous sommes conscients de la complexité du contexte et de la nécessité de prendre le temps nécessaire pour faire les bons choix. Raison de plus pour notre direction et ses représentants, d’être à la hauteur de la situation en étant à la fois réactifs, transparents pour éviter ces ratés à répétition.
Aujourd’hui nous demandons à la direction de clarifier la situation au plus vite, sa crédibilité vis-à-vis de ses salariés est aujourd’hui mise à mal.
Une enveloppe de soutien aux personnes récemment licenciées est à disposition au local CGT (RDC B3). Dorénavant à chaque fois que nous considérerons qu’un licenciement est abusif, nous mettrons en place ce genre d’initiative pour leur venir en aide et leur apporter notre soutien (financier, démarches juridiques, témoignages…)
Nous pouvons tous demain être confrontés à cette situation !