Après plusieurs réunions et un avis défavorable du comité d’entreprise (12/06/2013) concernant la proposition d’accord d’intéressement de la direction, la dernière réunion avec les organisations syndicales, dite « de signature », est prévue le vendredi 28 juin.
Voici les points que nous voulons voir évoluer pour nous permettre d’être signataires de cet accord et que nous avons communiqués à la direction (en attente d’une réponse) :
- Mise en place d’un seuil de déclenchement atteignable (en phase avec le plan FY14) : Actuellement la direction souhaite la mise en place d’un seuil de déclenchement plus difficile à atteindre que le plan FY14. Pour rester motivant et pertinent, notre syndicat considère à juste titre que l’objectif doit être atteignable.
- Modification de la répartition de l’enveloppe (attribuée en fonction du salaire & de manière égalitaire) : Passage de 80%-20% à 70%-30%. La masse salariale de Soitec a significativement augmenté « par le haut » avec l’arrivée de nombreux cadres supérieurs ces dernières années. L’application de cette revendication permettrait donc une répartition plus équitable de l’intéressement entre les employés.
- Augmentation de l’enveloppe d’intéressement : Même si nous avons conscience que le contexte actuel n’est pas favorable, il faut avoir à l’esprit que cet accord serait signé pour une durée de 3 ans. Nous considérons donc qu’au vue des perspectives et des efforts qui seront demandés aux employés pour mener à bien les nombreux projets en cours, cette augmentation serait légitime. Notre syndicat serait également favorable à la mise en place de plusieurs seuils de déclenchement comme proposé par un autre syndicat et qui permettrait de moduler le versement de cette prime en fonction des résultats.
Plus globalement, nous regrettons qu’aucune négociation réelle entre la direction et les syndicats n’ait eu lieu lors des différentes réunions prévues à cet effet. La direction est toujours restée sur ses positions. Nous déplorons que depuis les NAO 2012 cette façon d’aborder les négociations par la direction soit trop souvent devenue « la norme » (exception faite de l’accord de méthode signé en début d’année).